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      Manifestation pour le droit à l'IVG: "ce n'est pas un acquis!"

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Saturday, 2 July, 2022 - 16:51 · 2 minutes

    DROIT À L’AVORTEMENT - L’annonce avait sidéré jusque dans l’Hexagone. Plus d’une semaine après que les États-Unis ont désacralisé le droit à l’IVG , le collectif “Avortement en Europe - les femmes décident” a organisé ce samedi 2 juillet des manifestations dans toute la France. La plus importante d’entre elles, à Paris, a réuni plusieurs centaines de personnes, dont les députées NUPES Sandrine Rousseau et Danielle Simonnet.

    Pour rappel, la Cour suprême des États-Unis a mis fin, le 24 juin, à la garantie juridique fédérale de l’IVG dans tous les pays . Il appartient maintenant aux 50 États de se prononcer sur l’avortement.

    Si le droit à l’avortement semble, aux yeux de beaucoup, acquis en France, pour les manifestants présents dans les rues de la capitale, le danger c’est que “l’IVG régresse partout et que certains pays s’inspirent des États-Unis” pour le renier sur leur territoire.

    À l’instar de Violaine de Filippis-Abate, avocate de l’association ’Osez le féminisme, qui estime que l’entrée en force des députés du Rassemblement national représente un danger pour le droit à l’avortement : “Même si Marine Le Pen n’a pas dit ouvertement qu’elle était contre l’IVG, elle emploie souvent le terme de l’IVG de confort, comme certains cadres de son parti et donc il y a tout lieu de s’inquiéter sur les années qui vont arriver.”

    Brandissant des cintres peints en rouge, les manifestants ont défilé en chantant “De New York jusqu’à Paris, avortement libre et gratuit” ou encore “L’IVG, on s’est battu pour la gagner, on se battra pour la garder”.

    La constitutionnalisation de l’IVG

    Autre enjeu du mouvement, demander l’entrée dans la Constitution du droit à l’interruption volontaire de grossesse comme il est évoqué depuis plusieurs jours dans les rangs de la classe politique . Hania Hamidi, militante Unef explique: “ce qu’on revendique aussi avec cette manifestation, c’est le fait de constitutionnaliser le droit à l’avortement dans la constitution en France”.

    L’association “Osez le féminisme!” soutient aussi la demande de constitutionnalisation “mais on voudrait rappeler que ce n’est pas suffisant, c’est-à-dire qu’on doit poursuivre notre travail pour qu’il y ait moins de délits d’entrave à l’IVG” précise son avocate Violaine de Filippis Abate.

    Des manifestations ont également eu lieu à Bordeaux où la police a dénombré 400 personnes (1000 selon les organisateurs) ou encore à Brest, Toulouse, La Rochelle et Lyon.

    À voir en vidéo sur Le HuffPost: Aux Etats-Unis, les pro-IVG se mobilisent en invitant les femmes à venir “camper” là où c’est légal

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      Google supprimera lui-même les historiques de localisation liés à l’IVG

      news.movim.eu / Numerama · Saturday, 2 July, 2022 - 08:01

    ordinateur souris femme

    Google effacera automatiquement certains historiques liés à l'IVG aux USA, pour éviter qu'ils ne servent à réprimer les avortements. [Lire la suite]

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      L'expérience de celles qui traversent un avortement racontée tout en nuances dans la BD "Cher Blopblop"

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Saturday, 2 July, 2022 - 06:00 · 5 minutes

    IVG - Blopblop: c’est le nom donné par Violette à son embryon dans la nouvelle bande dessinée de Léa Castor. “Il m’aura fallu du temps pour t’écrire cette lettre [...]. Le courage de regarder en face toute ma tristesse, ma déception, ma colère”, écrit Violette à Blopblop dans une lettre, avant qu’on puisse lire son histoire.

    L’autrice et illustratrice Léa Castor signent aux Éditions Leduc la bande dessinée Cher Blopblop, lettre à mon embryon . Elle y raconte le parcours de Violette, 28 ans, en couple avec Thibaut, confrontée en l’espace de quelques mois à deux grossesses non désirées .

    Publiée le 21 juin dernier, la bande dessinée résonne avec le récent revirement de la Cour suprême des États-Unis sur l’arrêt “Roe v. Wade” , garant jusque-là du droit à l’avortement dans le pays. Léa Castor attire en effet l’attention sur le tabou que reste l’IVG, en dépeignant avec nuance l’expérience de celles qui le traversent.

    Des émotions effacées

    “Dans les récits qui existaient déjà sur l’IVG, ce que je trouvais qu’il manquait, c’était toute la nuance autour de ce qu’on peut ressentir”, commence par souligner Léa Castor auprès du HuffPost . “Cette bande dessinée, je l’ai commencée, car j’en avais besoin, parce que ça m’est arrivé, mais aussi parce que je me suis rendu compte qu’il y avait vraiment un sujet”, poursuit-elle.

    Pour Léa Castor, l’ avortement est un sujet “directement politisé”, ce qui conduit à “effacer les sentiments, les émotions” que l’on peut ressentir. Entre les militants pro-vie qui décrivent systématiquement l’avortement comme un drame et la ‘banalisation’ de celui-ci, peu de place est laissée aux récits des femmes qui avortent.

    “J’avais envie d’écrire un récit à chaud, avec cet imbroglio d’émotions qui est dur à traverser, et pas des années après, quand le temps lisse les émotions”, explique à l’inverse l’autrice, qui rappelle que chacune vit différemment un avortement.

    À l’instar de Violette, Léa Castor se décrit d’ailleurs comme féministe . Malgré cet engagement, chacune se retrouve désemparée face à la perspective d’un avortement. “Je n’y connaissais rien, même en étant militante. Et dans mon entourage féministe, seuls celles et ceux qui s’y sont vraiment intéressés savent réellement ce que c’est”, témoigne l’illustratrice. “On a l’impression que c’est un acquis, mais on ne sait pas vraiment ce que c’est”, ajoute-t-elle.

    Chaque IVG est “unique”

    Déni, colère ou encore tristesse: dans la bande dessinée, le personnage de Violette passe en effet par de multiples émotions. Elle peine notamment à comprendre sa tristesse après son premier avortement, bien qu’il résulte de sa décision. “Pour Violette, c’est presque une émotion antiféministe et en fait non. C’est la psychologue qui lui explique qu’elle peut vivre un deuil tout en étant sûre de son choix”, raconte Léa Castor.

    “En tant que militantes féministes et pro-choix, il nous faut absolument tenir ces deux positions: non, l’avortement n’est pas ‘rien’, cependant nous réclamons le droit de disposer absolument de nos corps”, rappelle en ce sens la gynécologue-obstétricienne Laura Berlingo, en préface de la bande dessinée.

    Lors de son deuxième avortement, Violette se révèle plus sereine. “Je voulais que des vécus différents puissent être intercalés dans un même récit”, met en avant Léa Castor, pour qui chaque avortement est “unique”. “Pour les adolescents, ça permet de montrer que ça peut se passer de cette façon ou d’une autre, avec deux IVG qui ne se ressemblent pas. Pour les adultes, ça permet de dire ‘tu n’es pas seule’”, détaille l’autrice.

    “La première IVG est repoussée, et se fait à un stade plus avancé de la grossesse. Violette connaît les nausées des trois premiers mois, elle a la sensation de plus se reconnaître à l’intérieur. Lors de la deuxième, elle est prise en charge très rapidement, l’IVG est considérée comme une priorité par ceux qui la reçoivent et elle est mieux accompagnée. C’était intéressant aussi de montrer ces deux situations”, complète Léa Castor.

    Impliquer un lectorat masculin

    Dans sa bande dessinée, l’illustratrice fait aussi le choix de montrer un couple , et non une femme seule, face à l’IVG. “Dans beaucoup des récits que j’ai pu lire, il n’y avait souvent pas de père, alors que c’est banal de se retrouver dans cette situation en couple”, explique-t-elle, malgré l’usage d’une contraception . “C’est une épreuve qui peut être surmontée, si on arrive à en discuter”, poursuit-elle.

    “Ça montre aussi ce que ça creuse comme inégalités”, souligne Léa Castor. “Il n’a pas su ce que ça faisait de t’abriter neuf semaines”, écrit ainsi Violette à Blopblop dans une lettre à propos de Thibaut. Ces avortements permettent au couple d’aborder le sujet de la charge contraceptive, alors que Thibaut n’a pas un soir mis de préservatif par “flemme”, ce qui a entraîné la deuxième IVG.

    Pour autant, “il n’est pas le méchant de l’histoire, beaucoup de mecs se retrouvent perdus face à ces situations, cherchent à se protéger, mais sont aussi un peu à côté”, estime Léa Castor. Pour l’autrice, le but de sa bande dessinée est en effet aussi “d’impliquer un lectorat masculin”. “C’était aussi pour leur dire: Bougez-vous, vous aussi!”, conclut-elle.

    L'illustratrice Léa Castor a publié la bande-dessinée L'illustratrice Léa Castor a publié la bande-dessinée "Cher Blopblop, lettre à mon embryon" aux Editions Leduc le 21 juin 2022.

    À voir également sur Le HuffPost: “Les Etats-Unis (un peu plus) divisés après la révocation du droit à l’avortement”

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      Cette décision de Google est capitale pour le combat des pro-avortement aux États-Unis

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Saturday, 2 July, 2022 - 04:45 · 2 minutes

    Devant le campus Google à Mountain View, en Californie, le 27 juin 2022. Devant le campus Google à Mountain View, en Californie, le 27 juin 2022.

    ÉTATS-UNIS - Après des semaines de silence sur ce sujet, Google a annoncé vendredi 1er juillet que les données de localisation des utilisateurs seraient automatiquement supprimées en cas de visite d’une clinique spécialisée dans les avortements .

    “Si nos systèmes identifient qu’une personne s’est rendue dans un établissement (sensible), nous supprimerons ces entrées de l’historique de localisation peu après leur visite”, a déclaré Jen Fitzpatrick, une vice-présidente du groupe californien, dans un communiqué.

    Cette décision intervient une semaine après que la Cour suprême des États-Unis ait révoqué le droit fédéral à l’interruption volontaire de grossesse (IVG).

    Des élus démocrates et associations de défense des droits humains craignent que les informations personnelles de femmes qui ont avorté ou d’individus qui les auraient aidées ne soient retenues contre eux par les procureurs d’États conservateurs ayant interdit l’IVG.

    Ils appellent donc depuis des semaines les grandes plateformes technologiques à ne plus conserver autant de données personnelles, des recherches en ligne sur l’avortement aux déplacements sur les applications comme Google Maps.

    Mais Google , Meta (Facebook, Instagram) et Apple sont restés très silencieux jusqu’à présent.

    Jen Fitzpatrick rappelle que l’historique de localisation est désactivé par défaut et que les utilisateurs peuvent contrôler ce qui est conservé ou non.

    Les centres de désintoxication aussi concernés

    En ce qui concerne les requêtes des autorités, elle assure aussi que Google a l’habitude de les “repousser quand elles sont trop extensives”.

    “Nous prenons en compte les attentes en termes de confidentialité et de sécurité des personnes qui utilisent nos produits et nous les prévenons quand nous accédons à des demandes du gouvernement, à moins que des vies soient en jeu”, ajoute-t-elle.

    Parmi les établissements sensibles concernés par la décision de vendredi, Google inclut les centres d’hébergement en cas de violence domestique, les cliniques spécialisées dans la perte de poids ou encore les centres de désintoxication.

    Certaines lois adoptées avant même l’arrêt de la Cour suprême, comme au Texas en septembre, encouragent de simples citoyens à lancer des poursuites contre des femmes soupçonnées d’avoir avorté ou des personnes les ayant aidées - même un chauffeur Uber qui les aurait emmenées à la clinique, par exemple.

    Les technologies de Google risquent donc de devenir “des outils pour les extrémistes qui veulent réprimer les personnes en quête de soins de santé liés à la reproduction”, ont écrit 42 élus américains dans une lettre ouverte, adressée fin mai au dirigeant de Google Sundar Pichai.

    “Car Google conserve des informations sur l’emplacement géographique de centaines de millions d’utilisateurs de smartphones, qu’il partage régulièrement avec des agences gouvernementales”, ont-ils détaillé.

    À voir également sur Le HuffPost : Aux États-Unis, les pro-IVG se mobilisent en invitant les femmes à venir “camper” là où c’est légal

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      L’app de suivi des règles Clue n’est peut-être pas aussi sécurisée qu’elle le prétend

      news.movim.eu / Numerama · Friday, 1 July, 2022 - 11:02

    Clue, une app allemande de suivi des règles, a déclaré que les données de ses utilisatrices américaines étaient protégées par le RGPD. Une affirmation qui cache des subtilités, et qui ne garantit pas la sécurité de ces données. [Lire la suite]

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      Stardust, l’app de suivi des règles chiffrée pas si sûre que ça

      news.movim.eu / Numerama · Thursday, 30 June, 2022 - 07:30

    L'application Stardust s'est fait connaître en promettant de protéger les données des utilisatrices. Mais des articles remettent en cause leur sécurisation. [Lire la suite]

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      Les femmes en pleine guerre en Ukraine - DOSSIER

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Wednesday, 29 June, 2022 - 19:00 · 5 minutes

    Des femmes manifestent contre le viol et les violences contre les femmes en Ukraine, le 21 avril 2022 à Berlin, en Allemagne. Des femmes manifestent contre le viol et les violences contre les femmes en Ukraine, le 21 avril 2022 à Berlin, en Allemagne.

    UKRAINE - Le 24 février commençait la guerre russe en Ukraine. Depuis plus de quatre mois, le pays vit au rythme des combats, des avancées ou des reculs des troupes russes. Au moins 30.000 hommes auraient perdu la vie du côté ukrainien . Plus de 6 millions d’Ukrainiens ont été déplacés à l’intérieur du pays, sans compter les 5,2 millions qui ont fui à l’étranger.

    Si la loi martiale concerne les hommes âgés de 18 à 60 ans, certaines femmes ont elles aussi décidé d’être sur tous les fronts, de faire partie de la résistance et de prendre les armes. Parmi elles, certaines vivent des atrocités qu’il est difficile de décrire, notamment des viols . Le viol de guerre a toujours existé pendant les conflits, et la guerre en Ukraine ne fait pas exception.

    Qu’elles aient choisi de rester qu’elles tentent de fuir ou qu’elles y soient parvenues, les Ukrainiennes peuvent se retrouver en situation de très grande vulnérabilité. C’est à elles que Le HuffPost a choisi de consacrer un dossier , republié ce mercredi 29 juin à l’occasion de la diffusion du documentaire “Ukraine: des femmes dans la guerre” à 22h43 sur Canal+.

    Voici les grandes lignes de ce dossier, dont vous pourrez retrouver le détail dans chaque article.

    • Pour secourir les Ukrainiennes, elle crée un réseau de covoiturage de femmes à la frontière

    Du covoiturage de femmes et d’enfants, par des femmes. Depuis début mars, des femmes polonaises s’organisent pour transporter des réfugiés ukrainiens en sécurité, depuis l’un des postes-frontières entre l’Ukraine et la Pologne, à Dorohusk.

    À l’origine de cette initiative, Ella Jarmulska, entrepreneuse polonaise de 38 ans et mère de famille qui vit en banlieue de Varsovie, la capitale de la Pologne. Au début de la guerre en Ukraine, elle veut agir. Elle commence par organiser une collecte de produits de première nécessité dans l’école de sa fille. De l’argent, des couches, du lait pour bébé, de la nourriture, des médicaments...

    • Hypertension, naissances prématurées... Le stress de la guerre affecte les femmes enceintes en Ukraine

    Une femme enceinte examinée dans l'abri d'une maternité de Zhytomyr, dans le nord de l'Ukraine. Une femme enceinte examinée dans l'abri d'une maternité de Zhytomyr, dans le nord de l'Ukraine.

    “Pour les femmes qui sont restées, il y cette incertitude sur leur futur, sur celui de leur enfant, elles sont anxieuses, stressées.” Olena Serhieienko est sage-femme et membre de l’équipe Médecins du Monde à Dnipro, à l’est de l’Ukraine. Depuis le 24 février, date du début du conflit, elle constate les conséquences de la guerre sur la santé mentale et physique des femmes enceintes restées sur place.

    Selon le Fonds des Nations unies pour la population, 265.000 femmes ukrainiennes attendaient un enfant lorsque la guerre a commencé. 80.000 naissances sont attendues d’ici les trois prochains mois.

    Sur le terrain, plusieurs reporters américains se sont intéressés à leur situation. Andrew E. Kramer s’est ainsi rendu dans une maternité de Kiev début mai pour le New York Times , Lauren Egan dans un hôpital de Varsovie, la capitale polonaise, pour NBC News fin avril. Tous deux témoignent du stress que ressentent ces femmes, et des complications que celui-ci entraîne pendant leur grossesse.

    ➡️ En savoir plus sur la situation des femmes enceintes en pleine guerre en Ukraine

    • Le parcours infernal des femmes trans qui tentent de fuir l’Ukraine

    Un check-point en Transnistrie, République autoproclamée à la frontière ukraino-moldave. Un check-point en Transnistrie, République autoproclamée à la frontière ukraino-moldave.

    “Si votre passeport est au genre masculin, ils ne vous laisseront pas aller à l’étranger, ils ne vous laisseront pas passer.” Zi Faámelu est une femme trans de 31 ans, originaire de Kiev. Si elle a finalement réussi à fuir son pays, elle a d’abord été confrontée à ce qu’elle nomme “une guerre dans la guerre”: la transphobie en plein conflit armé.

    En avril, on estimait que 5 millions d’Ukrainiens avaient fui leur pays. Et pour les personnes trans, cette décision de quitter leur foyer présente une difficulté supplémentaire. “Au cours de ma récente visite en Ukraine, j’ai également été informée du fait que certaines personnes transgenres rencontrent des difficultés pour quitter le pays”, expliquait le 17 mai Dunja Mijatović, Commissaire aux droits de l’homme au Conseil de l’Europe.

    ➡️ Lire l’article qui fait le point sur ce que vivent les femmes trans ukrainiennes

    • Cette ONG se mobilise pour aider les Ukrainiennes à avorter en Pologne

    Alors que le droit à l’avortement est menacé aux États-Unis, le sujet est également bien présent en Pologne, pays très anti-IVG et où de nombreuses femmes ukrainiennes, victimes de trafics, de violences et de viols, sont réfugiées depuis le début de leur guerre avec la Russie. Des ONG et activistes, comme Women On Web, tentent de leur venir en aide.

    Service d’aide à l’avortement médicamenteux, l’organisation est présente en Pologne depuis des années. “Avant la guerre, des femmes polonaises traversaient la frontière pour avorter en Ukraine, où la législation était moins dure”, raconte au HuffPost Venny Ala-Siurua, directrice exécutive de l’ONG.

    Depuis 2005, Women on Web fournit des kits de pilules abortives aux femmes dont la grossesse date de moins de 12 semaines, dans plus de 200 pays dont la Pologne. “Nous recevons environ 25.000 messages par an de ce pays, chiffre-t-elle. Entre 2020 et 2021, nous avons reçu 60.000 demandes. Même si toutes les demandes n’aboutissent pas, c’est très élevé.”

    ➡️ Découvrir l’association qui aide les réfugiées ukrainiennes à avorter

    • Comment parler des viols de guerre en Ukraine sans raviver le traumatisme des victimes?

    Les violences sexuelles sont une fois de plus utilisées comme une arme de guerre. En Ukraine comme dans d’autres conflits, les témoignages et récits de viols et de violences subis par la population ukrainienne, en particulier les femmes, se multiplient. Ils sont difficiles à documenter et risquent quand ils le sont de traumatiser à nouveau les victimes.

    Le procureur de la Cour pénale internationale (CPI) a annoncé le 17 mai le déploiement en Ukraine d’une équipe de 42 enquêteurs et experts, soit la plus grande mission jamais envoyée sur le terrain, pour enquêter sur les crimes commis pendant l’invasion russe.

    Sur le terrain, de nombreux acteurs collectent des informations: journalistes, ONG, activistes, acteurs locaux, police, gouvernement ukrainien... Or, tout le monde n’est pas apte et formé à recueillir ces témoignages.

    ➡️ En savoir plus sur les manières de documenter les viols de guerre

    À voir également sur Le HuffPost: À Cannes, une activiste dénonce les viols russes en Ukraine sur le tapis rouge

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      Depuis la révocation du droit à l'IVG, Taraji P. Henson envisage de déménager dans le sud de la France

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Wednesday, 29 June, 2022 - 18:01 · 2 minutes

    Taraji P. Henson lors des BET Awards le 26 juin 2022 à Los Angeles. Taraji P. Henson lors des BET Awards le 26 juin 2022 à Los Angeles.

    AVORTEMENT AUX USA - Et si les Américaines, qui en ont les moyens, fuyaient les États-Unis pour s’installer en France après la décision de la Cour suprême du pays d’ annuler le droit constitutionnel à l’IVG ? L’actrice Taraji P. Henson ( Empire, Ce que veulent les hommes ) a fait part de sa possible expatriation face à la montée du conservatisme .

    L’actrice de 51 ans a confié à People Magazine , qu’elle était ”épuisée de se battre” contre le racisme et le recul des droits des femmes aux États-Unis. “Je ne veux pas utiliser un nouveau hashtag, a-t-elle déclaré. Je me suis battue, j’ai crié des slogans, j’ai manifesté. Je suis fatiguée.”

    “Les armes ont plus de droits que les femmes”

    À la présentation des BET Awards, ce dimanche, comme plusieurs artistes elle a exprimé son mécontentement après que la Cour suprême a révoqué la droit constitutionnel à l’avortement. “Il est vraiment temps que nous parlions du fait que les armes ont plus de droits que les femmes, a-t-elle déploré sur scène. C’est un triste jour pour l’Amérique.”

    Face à l’actualité, la quinquagénaire, qui a joué dans Les figures de l’ombre , aspire désormais à une vie loin du stress sur un territoire “neutre”, ”être heureuse”, “boire du vin et écraser des mouches sur le porche”. Ce territoire neutre pourrait bien se trouver dans le sud de la France, a déclaré Taraji P. Henson à The Cut . L’actrice, qui n’abandonne toutefois pas sa carrière, hésite encore entre l’Espagne, l’Italie et la France. C’est en tout cas sur un yacht en Méditerranée qu’elle va passer une partie de ses vacances en compagnie de la chanteuse Mary J. Blige .

    À voir également sur Le HuffPost: Aux Etats-Unis, les pro-IVG se mobilisent en invitant les femmes à venir “camper” là où c’est légal

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      Les défenseurs de l'avortement aux États-Unis appellent à faire du "camping"

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Wednesday, 29 June, 2022 - 09:48 · 1 minute

    AVORTEMENT AUX USA - Alors que sept États conservateurs américains ont interdit l’avortement après l’arrêt de la Cour suprême , la lutte pour le droit à l’ IVG se joue déjà sur un autre terrain: les réseaux sociaux. Sur ces derniers, les défenseurs de ce droit ont trouvé une façon originale de continuer leur combat, comme vous pouvez le voir dans la vidéo ci-dessus.

    Des centaines d’utilisateurs Facebook ont partagé le message suivant: ″Si tu es une personne qui a soudainement besoin d’ aller camper dans un État où le camping est possible, sache que je te conduirai, te soutiendrai avec plaisir et que je ne parlerai pas de ton séjour camping à quelqu’un d’autre.”

    ”Nashville est une superbe ville! Mais il y a une chose sur laquelle cette ville devrait recevoir plus d’attention. C’est notre accès au camping! Arrêtez-vous à Nashville et passez un super séjour à camper en sécurité! Et si vous ne voulez pas camper seule et que je peux me rendre disponible, je m’assurerai que ma main sera celle que vous tiendrez”, déclare Jason Lewis sur TikTok.

    Comme vous l’aurez certainement compris, le mot “camping” remplace le mot “avortement”. Pour les pro-IVG , c’est une manière de montrer que les avortements auront toujours lieu et qu’ils aideront coûte que coûte les Américaines qui souhaitent y avoir recours.

    À voir également sur Le HuffPost: Aux États-Unis, des milliers de manifestants défilent pour le droit à l’avortement