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      Lockdown files : l’incompétence à l’origine de l’autoritarisme sanitaire

      ancapism.marevalo.net / Contrepoints · Wednesday, 8 March, 2023 - 04:00 · 4 minutes

    Matt Hancock, le ministre de la Santé britannique, espérait redorer son blason auprès du public après une sordide histoire de liaison extraconjugale en programmant un livre sur son expérience de la gestion de la pandémie. Pour ce faire, M. Hancock engage la journaliste Isabel Oakeshott à qui il transmet plus de 100 000 messages whatsapp échangés entre ministres, politiques et scientifiques au sommet de l’État britannique.

    Me Oakeshott n’a pas vraiment apprécié l’ autoritarisme sanitaire , les politiques de confinements et de flicage biopolitique. Elle choisit donc de transmettre lesdits messages au journal conservateur The Daily Telegraph qui les publie sous le titre « The Lockdown files ».

    Instrumentalisation politique de la science

    Que retenir de ces échanges, toujours en cours de dévoilement ? Rien de bien nouveau, ils confirment surtout que si les gouvernements sermonnaient à longueur de journées les populations pour qu’elles s’en remettent à la science, la science elle-même n’était qu’un paravent commode pour légitimer les intérêts et les actions d’une classe politique en totale roue libre. La classe politique britannique a délibérément créé un climat de peur considéré comme le meilleur moyen de se faire obéir d’une population traitée comme du bétail. Quelle énorme surprise.

    On apprend par exemple que M. Hancock a réfléchi au meilleur moment pour déployer le « nouveau variant alpha » afin de « faire peur à tout le monde » et de lever les obstacles aux restrictions.

    On découvre également que Boris Johnson a refusé de lever le second confinement parce que « trop en avance sur l’opinion publique ». Il a ensuite regretté sa décision d’avoir reconfiné après avoir appris que les modèles de mortalité qu’il avait trouvés si convaincants étaient dépassés et erronés.

    On lit, sidéré, que Simon Case, le secrétaire du Cabinet, trouvait « hilarant » que 149 personnes aient été invitées à séjourner dans des hôtels approuvés par le gouvernement à leur retour des pays de la liste rouge en 2021.

    Il a également plaisanté sur le fait que les passagers étaient « enfermés » dans des « boîtes à chaussures ». Les personnes qui ont fait l’objet de cette politique de quarantaine à l’époque ont déclaré que c’était comme être « à Guantanamo Bay », commente sobrement le Telegraph .

    Des masques à l’école

    L’introduction de masques dans les écoles a eu lieu après que Boris Johnson se soit entendu dire que cela ne valait pas la peine de se disputer avec le Premier ministre écossais de l’époque, Nicola Sturgeon, qui avait mis en œuvre cette politique. Là encore, rien de médical ou de scientifique ne venait appuyer une telle décision qui vise surtout à « marquer le coup ».

    Parce que la classe politique craignait que les confinements poussés par les institutions de santé publique ne soient pas respectés par les populations, elle a choisi l’autoritarisme et la propagande par la peur . À chaque fois, les restrictions et les nouvelles mesures liberticides n’étaient pas motivées par des données scientifiques mais par ce qui était politiquement possible en pratique pour pousser au maximum les mesures les plus coercitives.

    Certains plaideront en faveur d’une classe politique en plein brouillard de guerre face à un virus inconnu. Seulement, à chaque fois et contre toute l’expérience en matière de lutte contre les pandémies pré-covid, ce sont des mesures sécuritaires, carcérales et dirigistes qui ont été instaurées pour former une sorte de « nouveau régime » post-démocratique au service des intérêts de tyranneaux technocratiques.

    Maintenant, peut-on imaginer un tel exercice d’introspection en France ? Hélas, à la différence de la Grande-Bretagne, l’exécutif tout-puissant s’est ménagé un bunker légal hermétique à toute critique civique : l’ensemble des décisions ont été prises en conseil de défense, en petit comité autour de la figure omnicompétente Emmanuel Macron lui-même. Et ces décisions sont classées secret défense. Si la Grande-Bretagne peut le faire, l’ Absurdistan français devra se remplonger à son tour dans ses autoattestations, ses vieux relégués à la cuisine, ses plages « dynamiques » désinfectées à l’alcool et ses hélicoptères mobilisés pour traquer les récalcitrants à la vie carcérale sanitaire…

    Retrouvez sur Contrepoints notre dossier Confinement

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      Comment Margaret Thatcher a vaincu la syndicratie

      ancapism.marevalo.net / Contrepoints · Tuesday, 14 February, 2023 - 04:15 · 10 minutes

    À l’heure où le gouvernement britannique se trouve confronté à un vaste mouvement social sur fond d’inflation et de stagnation, de nombreux commentateurs évoquent les combats de Margaret Thatcher . Le Premier ministre actuel, Rishi Sunak, a lui-même invité la comparaison en déclarant l’été dernier : « Je me présente en thatchérien et je gouvernerai en thatchérien. »

    Dans la crise actuelle, quelles leçons peut-on tirer du bras de fer qui opposa le gouvernement de Thatcher aux syndicats il y a quarante ans et plus ?

    Il convient tout d’abord de relativiser le parallèle. Les problèmes du Royaume-Uni en 2023 n’ont pas la profondeur de ceux des années 1970. L’inflation d’aujourd’hui résulte de chocs ponctuels et non de facteurs structurels internes : on peut espérer une stabilisation des prix une fois la crise énergétique et la guerre en Ukraine passées. Les grandes entreprises britanniques d’aujourd’hui ne sont ni sclérosées par les rentes ni plombées par les grèves. Les syndicats n’ont pas la force de frappe qu’ils avaient à une époque où ils faisaient chuter les gouvernements.

    Cette position relativement favorable – si on la compare à celle où se trouvait Margaret Thatcher lors de son arrivée au pouvoir – est précisément la conséquence de son action. Sa victoire durable sur la syndicratie s’est accomplie en trois temps.

    Une victoire en trois temps

    Le premier moment fut celui du carcan législatif. Les gouvernements des années 1970 s’étaient montrés impuissants à enrayer une spirale inflationniste dont ils étaient conscients. Durant le fameux « Hiver du Mécontentement » de 1978-79 le Trade Union Congress (TUC) avait paralysé le pays pour obtenir des hausses de salaires de 10 % alors que Premier ministre travailliste James Callaghan voulait s’en tenir à 5 %.

    Pour défendre l’État et le citoyen face au chantage syndical, le gouvernement Thatcher a entrepris d’encadrer le droit de grève par la loi. Les réformes du début des années 1980 ont interdit des pratiques telles que le secondary picketing : sous prétexte de « solidarité », les centrales avaient recours à des troupes de choc – les flying pickets – intervenant d’usine en usine pour empêcher toute reprise du travail. Désormais, chacun était en droit d’agir contre son employeur, mais pas celui des autres.

    Par ailleurs, la réforme instaurait le bulletin secret dans l’élection des dirigeants syndicaux comme pour les grèves : la pratique trotskiste de la main levée disparaissait. Enfin, le législateur s’attaquait au dispositif du closed shop par lequel, dans des pans entiers de l’industrie, tout travailleur était tenu d’être syndiqué. Cette mainmise sur l’embauche constituait non seulement une source de revenu garantie pour les syndicats mais surtout un formidable moyen de pression : en se désolidarisant d’un mouvement social, un employé risquait l’expulsion, donc la perte de son emploi.

    Thatcher se défendait de vouloir détruire le syndicalisme. Elle partait de l’idée que la majorité des adhérents n’était pas des extrémistes : pour rompre l’emprise des intégristes du TUC, il fallait donner la parole à la base.

    Notons que ces mesures qui se résument au remplacement de la stratégie des gros bras par la démocratie interne, n’avaient rien de radical. Les gouvernements antérieurs de droite comme de gauche avaient esquissé des initiatives dans ce sens. Même sur le closed shop, la nouvelle législation se limitait à instaurer des dédommagements pour les travailleurs exclus d’un syndicat. Le monopole d’une union sur la main-d’œuvre d’une entreprise ne sera aboli que sous John Major, le successeur de Margaret Thatcher.

    La volonté d’agir

    Ce qui distingue la Dame de fer de ses prédécesseurs n’est donc pas l’hostilité à l’hyperpuissance syndicale mais la volonté d’agir. Nous touchons là au deuxième volet de son action contre les grévistes : la fermeté. Une fois le cadre légal posé, elle était résolue à triompher de ceux qui cherchaient à s’en affranchir.

    Elle en donna la preuve éclatante lors du conflit avec des mineurs de 1984-85. On a souvent reproché à Thatcher d’avoir cherché l’épreuve de force. Elle s’y était assurément préparée, mais l’initiative en revient d’abord à Arthur Scargill, chef du syndicat de mineurs, la National Union of Mineworkers (NUM). Ce marxiste de stricte observance était convaincu d’incarner le pays réel face à un capitalisme corrompu. Après la réélection de Thatcher en 1983, il se pose en fer de lance de la résistance à des institutions jugées illégitimes. « L’action extraparlementaire, déclare-t-il, est la seule voie ouverte à la classe ouvrière et au mouvement travailliste. »

    Un an plus tard, lorsqu’il s’insurge contre la fermeture des mines de charbon déficitaires, Scargill ne cache pas le caractère politique du mouvement : « C’est le coup d’envoi d’une campagne pour changer de direction et se débarrasser du gouvernement conservateur. »

    Scargill fut l’adversaire rêvé pour Thatcher. Extrême en paroles, il l’était aussi dans ses buts et ses méthodes. Il exigeait le maintien des puits quelle que soit leur rentabilité, jusqu’à l’épuisement des gisements, voire au-delà. La grève fut déclarée par la NUM sans consultation en bonne et due forme. Cela renforça le gouvernement dans sa fermeté : il était clair que beaucoup de mineurs ne partageaient pas la ligne dure de Scargill et qu’il craignait de se voir désavouer par sa base.

    Les divisions au sein du mouvement éclatèrent dès le début, en mars 1984, lorsque les mineurs du Nottinghamshire votèrent à une large majorité pour la poursuite du travail. Dans une manœuvre encore une fois illégale, Scargill dépêcha ses commandos de flying pickets pour en découdre avec les « jaunes » et la police. Thatcher qualifiera ces incidents de « tentative de substituer la loi de la populace à la règle de droit ».

    On peut qualifier d’intransigeante sa position tout au long de la crise. Il est également vrai que les forces de l’ordre ont commis des brutalités contre les grévistes. Mais en fin de compte, Thatcher fit plier Scargill en démontrant que c’était bien elle, et non lui, qui représentait le pays, notamment les classes populaires. Son autorité tirait sa force de sa légitimité.

    La voie de la privatisation

    Le troisième temps fort de sa lutte contre les syndicats fut à long terme le plus efficace : il s’agit des privatisations. Notons que le programme conservateur de 1979, axé sur la rigueur budgétaire et monétaire, n’en parle pratiquement pas. Ce n’est qu’au cours des années 1980 que prend corps l’idée de vendre les industries nationalisées durant l’après-guerre.

    Il faut souligner ce que ces mesures ont de révolutionnaire : aucun pays n’avait jusque-là envisagé et encore moins tenté l’expérience. De plus, Thatcher s’y est attachée à une période où sa politique n’avait pas encore porté ses fruits. Il fallait avoir les reins solides pour lancer ces privatisations en 1981, au milieu d’une récession qui provoquait des émeutes dans tout le pays. Et il fallait une foi indestructible pour accélérer le mouvement en 1985-86, alors que le chômage dépassait 12 %, que la popularité du Premier ministre était au plus bas et qu’elle était contestée au sein même de son cabinet.

    Malgré ce contexte peu propice, la révolution a bien eu lieu. L’aérospatiale, la construction automobile, les transports aériens, les télécoms, l’acier, le gaz, l’eau : au total une quarantaine de grandes entreprises sont passées au privé sous Thatcher. Le secteur nationalisé qui représentait 10 % du PIB britannique en 1980 ne pesait que 3 % dix ans plus tard.

    Libérés du cocon étatique, des entreprises en faillite ont appris à voler de leur propre ailes. Le sidérurgiste British Steel, le transporteur British Airways, pour ne prendre que deux gouffres à subventions des années 1970, ont fini par contribuer au redressement des comptes publics plutôt que de les plomber. Dans les secteurs non-compétitifs – comme les chantiers navals – les privatisations ont accéléré des fermetures (en cours de longue date), libérant les capitaux et l’emploi vers des usages productifs.

    Les ventes d’actions aux citoyens à prix avantageux ont par ailleurs institué un véritable capitalisme populaire : en quatre décennies le nombre d’actionnaires au Royaume-Uni est passé de trois millions à douze millions. Le succès des privatisations à la britannique en fera un modèle copié de par le monde.

    Outre l’impact purement économique, le retrait de l’État de l’appareil productif constitue un changement de paradigme qui a cassé l’absolutisme syndical. Soumise à la discipline du marché, une entreprise n’a ni la marge de manœuvre ni le pouvoir de nuisance nécessaires au maintien de mesures restrictives.

    La Grande-Bretagne compte aujourd’hui 6,5 millions de syndiqués – moitié moins qu’en 1980. En termes de journées perdues pour cause de grève, la chute est encore plus spectaculaire : d’une moyenne de 13 millions par an dans les années 1970, on est passé à quelques centaines de milliers, tout au plus, depuis 30 ans.

    Aujourd’hui, seul le secteur public affiche un taux de syndicalisation important (50 %). Les grèves actuelles sont particulièrement suivies dans l’enseignement, la santé, les secours d’urgence et la fonction publique. La mobilisation est également notable dans les transports où de nombreux acteurs sont privés. Mais ce secteur est loin d’être concurrentiel : dans les chemins de fer, l’infrastructure est aux mains de l’État qui accorde des monopoles sur le long terme à des opérateurs qu’il subventionne.

    Rishi Sunak peut-il s’inspirer de Margaret Thatcher dans l’affrontement avec les grévistes ?

    Pour ce qui est du cadre législatif, la marge est limitée. Déjà en 1997, Tony Blair se vantait d’avoir mis en place « les lois sur les syndicats les plus restrictives du monde occidental « . On voit mal comment le gouvernement conservateur peut les restreindre davantage – d’autant moins que les grèves relèvent de conflits classiques (salaires, conditions…) et non de l’insurrection. Tout au plus Sunak prévoit-il d’instaurer un niveau de service minimum dans certains secteurs publics, à l’instar de la France et d’autres pays du continent.

    En matière de recours au privé, les possibilités d’action sont en principe plus amples. Malgré les réalisations de l’ère Thatcher, la Grande-Bretagne n’est pas le paradis – ou l’enfer – néolibéral que beaucoup imaginent. Ainsi en matière d’enseignement, il n’y a pas d’équivalent aux écoles sous contrat à la française : une independent school ne saurait bénéficier d’aide de l’État. Pas étonnant que ces établissements privés accueillent trois fois moins d’élèves que leurs homologues français. Le monopole de l’école publique sur des deniers publics accroît naturellement le pouvoir des syndicats d’enseignants britanniques.

    La France est également plus libérale que le Royaume-Uni dans le domaine des ambulances. Près de 80 % de nos ambulanciers dépendent du privé avec un taux de syndicalisation très faible. Même dans les urgences, affirme Bruno Basset de la Fédération Nationale des Ambulanciers Privés, la moitié des transports sont assurés par de petits opérateurs. En Grande-Bretagne, où règne le culte du National Health Service , le secteur public est largement majoritaire. Selon Alan Howson, patron de l’ Independent Ambulance Association , à peine 10-15 % des urgences en Angleterre sont sous-traitées au privé. Résultat : depuis six mois, les services ambulanciers sont touchés par des grèves à répétition qui n’ont pas d’équivalent en France.

    Toutefois, il n’est pas question pour le gouvernement de s’attaquer aux monopoles du secteur public, que ce soit dans l’enseignement ou la santé. Rishi Sunak n’est pas l’homme de la rupture. Technocrate compétent, il n’est ni animé par la foi qu’exige le changement de paradigme, ni auréolé par le suffrage populaire. Il gère les affaires au nom d’un parti conservateur usé par 13 ans de pouvoir.

    On peut néanmoins espérer qu’il montre assez de fermeté pour faire face à des défis sociaux mineurs par rapport à ceux qu’a connus le pays dans les années 1970 et 1980. Sunak saura peut-être su diriger le pays « en thatchérien », mais il n’aura pas gouverné en Thatcher.

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      Rishi Sunak et Liz Truss en lice pour succéder à Boris Johnson

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Wednesday, 20 July, 2022 - 15:15

    British Prime Minister Boris Johnson leaves 10 Downing Street, in London, to attend the weekly Prime Minister's Questions at the Houses of Parliament, Wednesday, July 20, 2022. The fractious race to replace Boris Johnson as Britain's prime minister entered an unpredictable endgame Tuesday as three candidates for Conservative Party leader were left battling for the two spots in a run-off vote. (AP Photo/Matt Dunham) British Prime Minister Boris Johnson leaves 10 Downing Street, in London, to attend the weekly Prime Minister's Questions at the Houses of Parliament, Wednesday, July 20, 2022. The fractious race to replace Boris Johnson as Britain's prime minister entered an unpredictable endgame Tuesday as three candidates for Conservative Party leader were left battling for the two spots in a run-off vote. (AP Photo/Matt Dunham)

    ROYAUME-UNI - Leur sort est entre les mains de 200.000 adhérents du parti conservateur. C’est à eux que revient de décider d’ici au 5 septembre le successeur de Boris Johnson à leur présidence et donc au poste de Premier ministre. À l’issue de plusieurs tours d’un scrutin interne, il reste deux candidats: l’ancien ministre des Finances Rishi Sunak et l’actuelle ministre des Affaires étrangères Liz Truss.

    Troisième toujours en lice, la secrétaire d’État au Commerce extérieur Penny Mordaunt a été éliminée ce mercredi 20 juillet.

    Plus d’informations à suivre...

    À voir également sur Le HuffPost: “Hasta la Vista, baby”: Boris Johnson se la joue “Terminator” pour son dernier show à la Chambre

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      Face à la canicule, une chaîne de cinémas britannique offre des places gratuites aux clients roux

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Saturday, 16 July, 2022 - 22:21 · 1 minute

    Face à la canicule, une chaîne de cinémas britannique offre des places gratuites aux clients roux. (photo d'illustration) Face à la canicule, une chaîne de cinémas britannique offre des places gratuites aux clients roux. (photo d'illustration)

    ROYAUME-UNI - En raison des températures caniculaires à venir au Royaume-Uni , l a chaîne de cinémas Showcase offre l’entrée gratuite aux personnes aux cheveux roux, ces lundi 18 et mardi 19 juillet.

    La raison avancée? Selon des études , ces personnes sont plus sensibles au soleil et à la chaleur que les autres.

    Elles pourront donc retirer un billet par jour, sur ces deux jours, dans n’importe quel cinéma Showcase du Royaume-Uni, rapporte The Independent .

    “Alors que le Royaume-Uni bénéficie d’un temps ensoleillé bien nécessaire, nous savons à quel point certaines personnes peuvent trouver la chaleur difficile à supporter”, explique Mark Barlow, le directeur général de Showcase Cinemas.

    “C’est pourquoi, pour faire face à la canicule, nous offrons aux roux l’accès gratuit à nos écrans de cinéma ce lundi et mardi, afin qu’ils puissent profiter de quelques-uns des films proposés dans le confort de nos salles climatisés, et qu’ils restent protégés du soleil”, ajoute-t-il.

    Les températures pourraient atteindre 40 degrés la semaine prochaine pour la première fois de l’histoire du Royaume-Uni.

    À voir également sur Le HuffPost : Les feux et la canicule frappent aussi l’Espagne et le Portugal

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      Mo Farah révèle à la BBC être arrivé sous une fausse identité en Grande-Bretagne

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Tuesday, 12 July, 2022 - 08:02 · 2 minutes

    Mo Farah, ici en septembre 2020 après une victoire en Belgique, révèle son passé. Mo Farah, ici en septembre 2020 après une victoire en Belgique, révèle son passé.

    GRANDE-BRETAGNE - Il est l’une des plus grandes stars de l’athlétisme mondial, un champion qui fait la fierté de la Grande-Bretagne devenant le premier quadruple médaillé d’or olympique (à Londres en 2012 et Rio en 2016) de sa Majesté. “La vérité, c’est que je ne suis pas celui que vous croyez”, déclare aujourd’hui Mo Farah , 39 ans.

    Dans une interview qui sera diffusée ce mercredi 13 juillet sur la BBC mais dont des extraits ont déjà été publiés, l’athlète anobli par la Reine Elizabeth en 2017 révèle son lourd passé. Il explique être arrivé dans le pas sous une fausse identité avant d’être forcé à travailler comme domestique dans une famille.

    “J’ai été séparé de ma mère, et j’ai été amené au Royaume-Uni illégalement sous le nom d’un autre enfant appelé Mohamed Farah”, confesse Mo Farah qui assure se nommer en réalité Hussein Abdi Kahin. “La véritable histoire est que je suis né au Somaliland, au nord de la Somalie, sous le nom de Hussein Abdi Kahin. Malgré ce que j’ai dit dans le passé, mes parents n’ont jamais vécu au Royaume-Uni”, a-t-il poursuivi. Il dit aussi que son père a été tué quand il avait 4 ans et que sa mère et deux frères vivent toujours dans cette région non reconnue par la communauté internationale.

    Mo Farah a appelé son fils Hussein, son vrai prénom

    Le champion explique dans cet entretien que la femme qui l’a amené au Royaume-Uni lui avait promis qu’il rejoindrait des proches, ce qui n’a jamais été le cas. Elle a déchiré un papier sur lequel figuraient les coordonnées de ses proches et l’a mis à la poubelle. ”À ce moment-là, j’ai su que j’avais un problème”, poursuit Mo Farah qui raconte avoir été forcé à faire le ménage, garder des enfants dans une autre famille et garder le silence pour survivre. “Souvent, je m’enfermais dans la salle de bains et je pleurais”, confie-t-il.

    C’est son professeur de sport, Alan Watkinson qui lui a sauvé la vie. L’homme qui témoigne aussi dans le documentaire de la BBC raconte comment Mo Farah changeait d’attitude une fois qu’il arrivait sur la piste d’athlétisme. C’est lui qui a fait les démarches pour permettre au champion de devenir citoyen britannique en juillet 2000.

    22 ans après, le quadruple champion olympique a décidé de raconter son histoire pour ses enfants, dont son fils Hussein à qui il a donné ce nom en référence au sien. “Je l’ai gardé pendant si longtemps, c’était difficile parce que vous ne voulez pas y faire face et souvent mes enfants posaient des questions, dit-il. Et vous avez toujours une réponse pour tout, mais vous n’avez pas de réponse pour ça”.

    À voir également sur Le HuffPost: En Chine, cette course de 100m est remportée par…. le caméraman

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      Boris Johnson "ne maquera pas" à Bruno Le Maire

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Friday, 8 July, 2022 - 10:15 · 2 minutes

    Boris Johnson Boris Johnson "ne maquera pas" à Bruno Le Maire (photo d'illustration prise le 4 juillet 2022)

    POLITIQUE - Contraint et forcé, Boris Johnson a claqué la porte du 10 Downing Street jeudi 7 juillet. Sa démission , réclamée par une grande partie de la classe politique anglaise, est observée avec une certaine satisfaction par le ministre français de l’Économie, Bruno Le Maire .

    Ce vendredi 8 juillet, le patron de Bercy a reconnu que “personnellement”, le désormais ex-Premier ministre britannique “ne lui manquera pas”. La démission de Boris Johnson “prouve que le Brexit , mêlé au populisme, ne font pas un bon cocktail pour une nation. Lorsqu’on verra ce que laisse Boris Johnson derrière lui, je ne suis pas sûr que ce soit très brillant”, a taclé Bruno Le Maire sur franceinfo.

    Au cours des trois années de “BoJo” au pouvoir, les relations franco-britanniques ont connu beaucoup de bas. Il y a eu les négociations post-Brexit et la fameuse “guerre de la saucisse” , le dossier de l’immigration clandestine -où l’Élysée a accusé Londres de “manquer de sérieux”-  sans oublier des violons pas toujours accordés sur la position à tenir vis-à-vis de Vladimir Poutine dans le contexte ukrainien .

    Alors qu’Emmanuel Macron a toujours affiché sa volonté de discuter avec les deux camps, Boris Johnson l’a mis en garde le 26 juin dernier contre une solution négociée “maintenant”.

    Pas de réaction du Quai-d’Orsay

    Interrogé à l’issue du Conseil des ministres, ce jeudi 7 juillet dans la soirée, le porte-parole du gouvernement Olivier Véran est resté le plus neutre possible sur le départ du locataire de 10 Downing Street: “Les Britanniques sont nos voisins et ils le resteront (...). Nous verrons quelle est la destination politique que prennent les Anglo-saxons en terme gouvernemental et, évidemment, nous continuerons d’avoir des relations diplomatiques avec eux”, a-t-il déclaré, tout en précisant qu’il ne “s’exprimait pas au nom du Quai-d’Orsay”, et qu’il n’y avait pas encore eu de réaction officielle.

    À 12h, ce vendredi 8 juillet  plus tard, elle se faisait toujours attendre.

    À voir également sur Le HuffPost: Le Premier ministre Boris Johnson annonce sa démission

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      Tom Tugendhat ouvre le bal des candidatures pour succéder à Boris Johnson

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Thursday, 7 July, 2022 - 22:38 · 1 minute

    Tom Tugendhat, ici devant la commission des affaires étrangères de la Chambre des communes à Londres, le 1er septembre 2021. Tom Tugendhat, ici devant la commission des affaires étrangères de la Chambre des communes à Londres, le 1er septembre 2021.

    ROYAUME-UNI - Le bal des candidatures a débuté en Grande-Bretagne. Le député britannique conservateur Tom Tugendhat a annoncé ce jeudi 7 juillet qu’il se lançait dans la course pour succéder à Boris Johnson , après l’annonce de la démission du Premier ministre .

    Dans une tribune publiée dans le Daily Telegraph , Tom Tugendhat, chef de la commission des Affaires étrangères au Parlement, a confirmé son intention, déjà exprimée auparavant, expliquant vouloir rassembler une “large coalition” pour un “nouveau départ”.

    Avant que Boris Johnson n’annonce sa démission -tout en décidant de rester à Downing Street en attendant que soit désigné son successeur à la tête du parti conservateur- d’autres membres du parti avaient déjà fait part de leurs intentions. Suella Braverman, attorney general, chargée de conseiller juridiquement le gouvernement, avait affirmé mercredi soir à la télévision qu’elle se présenterait.

    Le Brexiter Steve Baker, de l’aile droite du parti conservateur, a quant à lui indiqué qu’il envisageait “sérieusement” de se présenter.

    Selon leurs entourages respectifs, l’ex-ministre de la Santé Sajid Javid, qui a annoncé mardi avec fracas sa démission du gouvernement, et le ministre des Transports Grant Shapps envisagent également tous deux sérieusement de se lancer dans la course.

    À voir également sur Le HuffPost : Boris Johnson annonce sa démission

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      Au Royaume-Uni, Boris Johnson a démissionné mais pour sa succession tout reste à faire

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Thursday, 7 July, 2022 - 14:20 · 4 minutes

    Boris Johnson, ici en mai 2022, a tiré sa révérence à la tête du gouvernement britannique ce jeudi 7 juillet. Boris Johnson, ici en mai 2022, a tiré sa révérence à la tête du gouvernement britannique ce jeudi 7 juillet.

    ROYAUME-UNI - La vague de “grande démission” aura même emporté le locataire du 10 Downing Street, Boris Johnson. Contraint et forcé par ses ministres de se mettre en retrait après des mois de scandales liés au “Partygate” et à son manque de discernement dans la lutte contre les violences sexuelles , le Premier ministre britannique a finalement annoncé ce jeudi 7 juillet qu’il quittait la tête du Parti conservateur , entraînant mécaniquement son départ prochain du 10 Downing Street.

    “La volonté du Parti conservateur est désormais claire, il devrait y avoir une nouveau chef du parti et, par conséquent, un nouveau Premier ministre”, a reconnu Boris Johnson en début d’après midi. “Le processus de désignation d’un nouveau leader du Parti conservateur devrait commencer immédiatement et le calendrier sera annoncé la semaine prochaine”, a-t-il ajouté, précisant qu’il resterait en fonction jusqu’à cette élection.

    Une campagne pendant l’été?

    Mais la désignation de son successeur n’a rien d’une formalité, et s’étend généralement sur plusieurs semaines. Preuve en est le contexte dans lequel Boris Johnson, toujours lui, était arrivé au pouvoir en 2019. La prédécesseure de l’actuel Premier ministre, Theresa May, avait annoncé sa démission le 7 juin , et l’élection du nouveau chef du Parti conservateur s’était déroulée un mois plus tard du 7 au 23 juillet . Boris Johnson avait été investi le 24 par la reine Elizabeth II , qui l’avait chargé de former un gouvernement.

    Dans l’immédiat, la délégation de députés conservateurs -baptisé le “Comité de 1922”- doit se réunir en début de semaine prochaine, rapportent les médias britanniques, pour enclencher le processus de succession de Boris Johnson et déterminer le calendrier de l’élection, comme l’a souligné le Premier ministre lui-même. L’ensemble des députés “tories” seront ensuite appelés à départager les candidats pour désigner, à l’issue de plusieurs tours de scrutin successifs, deux finalistes.

    Cette première phase interviendra “probablement avant les vacances d’été” du Parlement, le 21 juillet, souligne Nick Eardley , journaliste à la BBC. Les deux finalistes “passeraient alors l’été faire campagne pour le leadership. On s’attend à ce qu’un nouveau chef soit en place d’ici septembre”. Pas sûr que cette issue satisfasse tout le monde: “certains députés conservateurs veulent que Boris Johnson parte beaucoup plus rapidement”, ajoute le journaliste.

    “Quitter Downing Street cette semaine”

    Effectivement, de nombreux responsables politiques avaient écarté, avant même l’annonce officielle de la démission de Boris Johnson, un maintien du Premier ministre pour plusieurs mois encore. “L’idée que Boris Johnson reste Premier ministre jusqu’à l’automne semble loin d’être idéale, et certainement pas tenable”, avait taclé la Première ministre écossaise Nicola Sturgeon sur Twitter .

    “Quelle situation déprimante. Que de dégâts inutiles causés. Nous avons maintenant besoin d’un nouveau chef dès que possible”, avait dénoncé Kwasi Kwarteng, secrétaire d’État au “Business” et à l’Énergie.

    Si certains avaient bien tenté de défendre le maintien de Boris Johnson pendant encore quelque temps -à l’instar de Jacob Young, élu du Yorshire qui avait mis en avant “la guerre de Poutine en Ukraine et l’inflation mondiale”-, la plupart des élus avaient réclamé une issue rapide. Julian Sturdy, autre élu du Yorkshire, avait même fixé un ultimatum: “J’exhorte le Premier ministre à quitter Downing Street cette semaine.”

    Un Premier ministre par intérim?

    Dès lors, les scénarios les plus fous circulent, défendus par les responsables conservateurs dont la patience à l’égard du chef de gouvernement démissionnaire a atteint sa limite. L’une des solutions qui a leur préférence serait la nomination d’un Premier ministre par intérim, fonctions déjà exercées par le vice-Premier ministre, Dominic Raab, lorsque Boris Johnson était malade du Covid-19 en 2020 .

    “Certains conservateurs ont demandé que Theresa May revienne en tant que Première ministre par intérim”, rapportent The Guardian . Les ministres membres du cabinet, à savoir le premier cercle du gouvernement, pourraient également jouer ce rôle.

    Une autre solution pour accélérer le processus pourrait venir d’une décision politique. Arrivée finaliste en 2016, la ministre de l’Energie Andrea Leadsom s’était retirée de la course, permettant à Theresa May d’être automatiquement désignée Première ministre. Faisant l’économie d’une campagne au cours de l’été, celle-ci était alors entrée en fonction le 13 juillet, trois semaines seulement après la démission de David Cameron .

    A voir également sur Le HuffPost: Boris Johnson massivement hué lors de son arrivée à la messe du jubilé

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      Boris Johnson annonce sa démission et veut un Premier ministre rapidement

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Thursday, 7 July, 2022 - 11:39

    British Prime Minister Boris Johnson makes a statement at Downing Street in London, Britain, July 7, 2022. REUTERS/Phil Noble British Prime Minister Boris Johnson makes a statement at Downing Street in London, Britain, July 7, 2022. REUTERS/Phil Noble

    GRANDE-BRETAGNE - Il a pris la parole à 13h30 pour confirmer ce que la BBC avait annoncé un peu plus tôt dans la matinée. Trois ans après succédé à Theresa May, Boris Johnson quitte son poste de chef du parti conservateur et donc, en conséquence de Premier ministre de la Grande-Bretagne.

    Lâché par plusieurs dizaines de ministres, l’ancien maire de Londres de 58 ans a fait savoir qu’il démissionnait de son poste de chef du parti conservateur. Une élection interne va maintenant être organisée pour lui trouver un successeur. “Elle doit commencer dès maintenant”, a-t-il fait savoir lors d’une allocution qu’il a faite devant le 10 Downing Street.

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